Life

La visite vétérinaire qui a tué mon chat

27 janvier 2016

angora turc jardin

Une visite vétérinaire qui tourne au cauchemar

Ceux qui ont une vraie relation pleine et épanouie avec leur animal, savent à quel point leur disparition est douloureuse, au même titre que celle d’un proche. Les autres diront « je comprends » , et seront compatissants mais n’en ont pas vraiment idée, d’autres diront même « allez, ce n’est qu’un chat/chien/cheval » car ils n’auront pas expérimenté le lien spécial qui peut se tisser entre deux êtres d’espèces différentes, obligés de communiquer autrement que par la parole. Bref une richesse immense, que nous, compagnons des animaux connaissons.

Il m’aura fallu plus de 6 mois pour être capable d’écrire cet article. Cette histoire est longue, mais les détails sont importants. J’espère que l’histoire d’Urélie vous inspirera dans vos futurs choix. J’espère aussi qu’un jour une personne compétente lira ce qui suit, et aura peut-être des explications plus précises.


 

Notre histoire

J’ai toujours vécu entourée d’animaux depuis ma naissance, et lorsque j’ai déménagé du foyer familial, je cherchais des annonces pour un chaton de gouttière noir, histoire de remettre ça, une évidence. Ils étaient tous pris très rapidement, et je suis finalement tombée sur un site d’élevage d’angoras turcs. Il y avait une adulte à placer, elle avait 1,5 an. Aujourd’hui, je ne saurais pas expliquer pourquoi j’ai su que c’était elle, d’autant que je n’avais jamais eu l’intention de payer cher un chat, mais j’ai foncé. Chez l’éleveuse, Urélie ne faisait pas très envie. Elle n’était pas épanouie et à l’aise comme sur la photo que j’avais vu. Elle était toute peureuse, il a fallu la sortir avec difficulté de sa cachette : un cube d’arbre à chat. Elle était mince, ressemblait à une paillasse, elle était apeurée. C’est le souvenir que j’en garde. L’éleveuse l’avait recueillie d’un autre élevage, qui fermait je crois. Urélie avait subi un très gros stress, et je crois qu’elle n’aimait pas les autres chats. Là aussi, sans pouvoir l’expliquer aujourd’hui, je ne me suis pas posé de questions, j’ai foncé. Urélie était très sensible et allait le rester toute sa vie.

C’était en 2005. Urélie est restée cachée pendant 2 semaines dans mon appartement. Je ne la voyais jamais. Elle sortait la nuit pour manger, puis revenait se cacher sous le lit. Puis, elle se mit à sortir un peu le soir, et à comprendre qu’elle était chez elle, et que personne ne l’ennuierait.

 

turkish angora

 

Après cela, ce fût rapidement qu’Urélie devint la reine de la maison, et qu’elle pu s’épanouir dans toute sa splendeur. Aimée, choyée, admirée et participant activement à la vie de la maison, elle se sentait bien.  L’angora turc est une race dont je suis tombée amoureuse. J’ai eu plusieurs chats avant cela, et je dois dire qu’Urélie me fascinait par sa beauté, son profil, sa façon de marcher, de se tenir, et même d’écouter à sa manière les conversations. J’ai toujours pensé que le chat était une des créations les plus parfaites sur Terre, et elle, me ravissait tous les jours. Je me rappellerai toujours lorsque je suis allée la chercher chez le véto après sa stérilisation, on me l’a apportée, sa petite tête sortait de son panier, avec de grands yeux impressionnés qui me cherchait, ce qui a fait craquer toute la salle d’attente, et moi plus que les autres biensûr !

Une vie commune de plusieurs années a donc commencé, et Urélie était une vraie princesse. Elle était aussi une petite maman, qui veillait à être là dans tous les instants de grippe, bronchite ou déprime, ou qui, lorsque je me réveillais le matin, mal, elle était là à me regarder quand j’ouvrais les yeux (elle aimait dormir entre les deux oreillers). Elle adorait aussi sentir tout ce qu’on mangeait ou buvait, mais sans y toucher (ça n’aurait pas été poli! ;))

Assez snob et aimant se vautrer exclusivement sur mes sacs et chaussures les plus chers, et sur les coussins les plus fins, elle me regardait d’un air méprisant lorsque j’essayais de la faire jouer avec des souris en peluche (« tu m’as prise pour qui là? Allez, fais-moi plutôt sentir un cosmo… »). Elle ne manquait pas d’humour pourtant et se laissait volontiers charrier et taquiner.

 

angora turc 2

 

Elle avait 9 ans, quand, en 2012, je vivais dans un bel appartement avec une grande terrasse, et un grand balcon, au 4ème et dernier étage. Urélie était au comble du bien-être. J’avais arrangé le balcon pour qu’elle puisse sortir en sécurité, et elle adorait ça ; contempler les fleurs au vent, les bourdons, et lorgner les oiseaux de passage.  Mais un jour, Urélie disparût, et je passai 2 heures à la chercher, dans l’angoisse. Le coeur battant, je finis par prendre une lampe torche, il faisait nuit, et je longeai le balcon en vérifiant la pelouse en bas, envisageant une macabre découverte. Et enfin, je vis deux billes brillantes. Consciente que je l’avais enfin repérée, Urélie hurla pour m’appeler. Je suis vite descendue la chercher dans ce petit jardin d’immeuble. Elle avait la lèvre un peu fendue, mais c’est tout. Le vétérinaire venu en urgence me dit qu’elle n’avait rien, et en 1 semaine elle était remise de sa chute de 4 étages. Que s’était-il passé? Je ne l’ai jamais su. Le balcon avait été vraiment bien bricolé pour sa sécurité. En tout cas, depuis, on l’appelait la Survivor. Rien ne pouvait l’atteindre, et elle vivrait longtemps, c’était sûr.

Il est important de savoir qu’Urélie ne sortait pas. C’était une chatte d’appartement.

 

exterminacat angora turc

 

Un an après, j’ai changé de vie, de quartier, j’ai emménagé avec l’homme de ma vie dans un nouvel appartement, le changement lui a plu. À l’homme de ma vie aussi d’ailleurs… Les chats, il ne connaissait pas. C’est sceptique qu’il m’écoutait le prévenir qu’Urélie était « spéciale », qu’elle regardait autrui d’une façon étrange, et qu’elle était très consciente des choses, et que c’était une vraie petite personne, donc une vraie vie à 3 qui l’attendait (non non je n’étais pas une fifille à son chachat, Urélie prenait elle-même sa place dans la maison, voilà tout). Il m’a donné rapidement raison et a découvert ce merveilleux partage inhabituel, qu’on ne trouve pas entre humains. Sa présence a été primordiale dans des moments difficiles. En pleine rupture avec des poids du passé, je vivais enfin dans le présent, libre et heureuse. Et je ne me suis jamais autant sentie proche d’elle qu’à ce moment. J’ai éprouvé de la gratitude, je le lui montrais, et elle me le montrait en retour également. Elle était toujours présente, son odeur me rassurait, et je savais qu’elle le savait. A sa manière biensûr, je ne suis jamais tombée dans l’anthropomorphisme ou autre.

 

angora turc france

 

Le début du cauchemar : une simple contrôle vétérinaire

L’année dernière, en mai 2015, je me suis rendue compte qu’elle venait d’avoir 10 ans, et qu’elle vomissait un peu plus souvent ses croquettes. Vu la quantité de touffes de poils qu’elle dégageait malgré les brossages, j’étais habituée à ce qu’elle lâche de temps en temps une ou deux galettes. Mais là, c’était trop souvent. J’ai décidé qu’une visite chez le vétérinaire pour parler vieillesse, nouvelle alimentation adaptée etc, était de mise.  J’ai donc pris RDV chez un vétérinaire près du métro Plaisance dans le 14ème à Paris, qui m’avait semblé sympa la fois où j’avais emmené le chat de ma mère.

Urélie était en pleine forme, mais le vétérinaire soupçonnait un classique début d’insuffisance rénale (courante chez les chats âgés) et il a voulu me la garder quelques heures pour faire une prise de sang afin de vérifier tout cela. Il s’est avéré que les reins allaient bien, mais qu’il fallait agir en prévention des futurs problèmes rénaux. Il était également inquiet pour un petit soucis de peau, et m’a demandé de venir la déposer quelques heures le lendemain, pour la tondre entièrement (sauf tête, queue, pattes).  Il a également souhaité lui faire un nettoyage des dents, car il trouvait l’odeur mauvaise (un soucis gastrique selon lui) et qu’il était probable qu’elle n’aimait pas se lécher avec cette odeur, et qu’elle faisait sûrement mal sa toilette à cause de ça (d’où le soucis de peau). J’ai fait confiance. Je savais qu’ Urélie allait être vexée, mais je voulais faire ce qu’il y avait de mieux pour elle, et j’ai décidé d’écouter le vétérinaire.

Lorsque j’ai récupéré Urélie, elle se portait comme une fleur et n’était pas vexée pour un sou. Mon homme était allé la chercher, et lorsque je suis rentrée le soir, elle est venue me faire la fête à la porte et se montrer. Elle était drôle, comme vous pouvez l’imaginez, avec sa tête touffue, et son petit corps tondu. On aurait dit un petit poulet. C’était tout doux, tout tendre, et le soir, je lui mettais une petite couverture, elle se sentait bien.

A la suite de cette visite, le vétérinaire avait prescrit :

  • du Noroclav 50mg : 2 fois par jour en cachet, pendant 5 jours –> un antibiotique pour le soucis de peau
  • du Sofcanis rénal chat : 1 fois par jour pendant 2 mois –> un complément alimentaire
  • des croquettes K/D de Hill’s pour les chats âgés, en prévention de l’insuffisance rénale

Le soir même de son retour donc, je me suis appliquée à faire avaler à Urélie ses médicaments. Je n’aimais la forcer à gober ça, et elle non plus.

Je pensais être en train de résoudre un soucis, j’étais contente de moi, je ne savais pas que c’était le début de la fin.

 

angora turc tortie smoke

 


4 jours ont suffi après la visite vétérinaire

24 mai : dès le lendemain matin, Urélie n’était plus elle-même. J’avais mis à dispo ses nouvelles croquettes, elle ne les touchait pas. J’ai déduis qu’elle ne les aimait pas. (Urélie avait mangé toute sa vie, les mêmes croquettes, de la même marque). J’ai cru à un caprice, je les ai laissées mais en les mélangeant à ses anciennes croquettes. Aucun succès.

25 mai :  Urélie n’a pas mangé de la journée. J’ai essayé toutes les solutions possibles, même lui remettre ses anciennes croquettes à 100%.

26 mai : Affligée, et abattue, elle bougeait péniblement pour aller boire, puis retournait se coucher. J’ai pris bien soin de lui donner ses médicaments en espérant que cela s’arrange.

27 mai matin : 3 jours sans se nourrir : l’angoisse, j’emmène Urélie de nouveau chez le même vétérinaire. Je lui dis que je pense qu’elle fait une intolérance à un des médocs. Elle sort péniblement de sa cage de transport, elle ne ressemble à rien. Le vétérinaire ne comprend pas ce qu’il se passe mais ne s’inquiète pas. Il la manipule pour toucher les organes, elle râle. Elle en a assez cette fois. Mais il lui prend la température, elle crie (il n’y va pas de main morte) et me regarde, humiliée (je ne plaisante pas), pour que cela cesse. Le vétérinaire plaisante, « haha et oui elle est un peu vexée ».  Il lui fait une piqûre dans le cou, sans me dire clairement ce que c’est. Et je repars chez moi, sans plus de réponses.

27 mai soir : Dans la même soirée, quelques heures plus tard, elle vomit une flaque noire et sirupeuse, là tout s’effondre, je ne comprends plus rien. J’appelle un vétérinaire à domicile. Urélie est dans le canapé, dans sa couverture. Elle est paisible, elle sait qu’elle vit ses derniers jours. Elle nous regarde tranquillement. Le vétérinaire vient, lui prend encore la température, elle ne bouge pas cette fois, son regard ne change pas. Elle était en hypothermie. Le vétérinaire nous conseilla de la faire hospitalisée immédiatement pour faire remonter la température, la réhydrater et voir ce que l’on peut faire.

27 mai nuit : Nous voilà à minuit, en train d’emmener Urélie en espérant la sauver, bien qu’au fond de moi je savais ce qui allait se passer, j’espérais un miracle. Nous arrivons au CHV Frégis, à Arcueil, dans une ambiance froide et triste. Des personnes seules, attendent sur des sièges, certaines avec les yeux rouges.  On remplit des papiers, un vétérinaire nous reçoit, et examine Urélie. Il n’a aucune idée de ce qu’il se passe non plus. Il nous dit seulement qu’ils vont essayer de remonter le niveau de son état, de la stabiliser pendant la nuit, et qu’ils chercheront demain ce qui peut être fait. Urélie sort de sa cage pour nous dire au revoir, et y retourne d’un air qui reste un souvenir très pénible : résignée, peut-être déçue d’être laissée là, mais surtout « bon qu’on me fiche la paix le temps qu’il me reste ». Il fallait qu’on la laisse là, toute la nuit. En sortant du bâtiment : craquage. Tout est allé si vite. Nous avions le sentiment de l’abandonner à son sort.

28 mai à 5h00 du matin : Quelques heures plus tard donc, après avoir réussi à trouver le sommeil, je me réveille, je me lève, je sens quelque chose. 15 minutes ensuite la vétérinaire qui nous avait accueilli m’appelle pour me dire qu’ Urélie n’a pas survécu. Elle a perdu connaissance rapidement, puis comme cela arrive souvent, s’est réveillée agitée dans sa cage, puis s’est éteinte. Evidemment, elle était désolée. J’ai dit 2 ou 3 phrases calmes et raisonnable puis j’ai raccroché. J’ai vécu un effondrement lié à la perte biensûr, mais aussi la colère : que s’est-il passé, comment est-ce possible? Je me sentais évidemment très coupable, je me revoyais en train de lui mettre les cachets de force dans la bouche, de râler quand elle vomissait sur mes tongs, et surtout de l’avoir laissée dans cette clinique alors que je savais au fond… Elle est morte seule, sans nous. Elle méritait tellement autre chose.

 


Le deuil

 

Je n’ai pas de problème avec l’idée que ceux qu’on aime nous quittent un jour. C’est ainsi depuis la nuit des temps. Cela fait parti de notre apprentissage, et d’un cycle. En revanche, que cela soit écourté à cause d’une négligence, boulette ou pire : une raison inconnue, est vraiment insupportable.

Comme pour beaucoup, être face à une disparition brusque vous montre ce qui compte réellement dans la vie. Urélie était un chat, et non un humain, mais l’effet est le même : le retour en arrière n’existe pas, l’incompréhension subsiste, et tous les objets qui m’entouraient, mon beau chez moi, mes belles affaires, qui me rendaient la vie agréable, me semblait subitement absurdes et ridicules. Puisqu’elle ne pouvait pas me faire retourner en arrière. C’est souvent le cas pour les choses vraies, l’amour, la mort… J’avais juste envie de tout brûler. Car

Les jours suivants ont été très durs. Le vétérinaire de Plaisance m’a appelé, il avait su via Fregis, il était désolé et tout le blabla, il ne comprenait pas ce qui avait pu se passer, et il devait se sentir sacrément bête. Il m’a proposé d’autopsier Urélie pour comprendre mais je ne voulais plus qu’il la touche. Je n’avais aucune confiance en lui. J’étais sûre qu’il voulait lui-même faire l’autopsie pour se dédouaner. Je me voyais déjà en train de le traîner en justice, de distribuer des tracts devant sa porte. J’ai confié l’autopsie à Frégis, car il m’était insupportable de ne pas savoir si elle avait une maladie cachée, si elle avait été empoisonnée, ou autre.  La vitesse à laquelle cette chatte en bonne santé est morte après la visite chez ce vétérinaire est tout simplement surréaliste.

Urélie avait 12 ans, aucun problème de santé, une bonne humeur et une belle vitalité.

Elle est morte à cause de quelque chose qui s’est passé dans cette clinique.

Pour ma grande peine, comme pour pousser à bout mon sentiment de non-sens et d’absurdité, l’autopsie n’a rien donné. Ou plutôt : rien à signaler, tout était normal dans son corps.

Frégis nous a gardé le corps d’Urélie jusqu’au week-end, puis nous l’avons emmenée à la campagne, et enterrée dans le jardin qu’elle aimait tant.

Cela été très dur. Mais libérateur. C’est indéniable.

Le fait que son petit corps si beau ait été tondu, malmené, intubé, ouvert, puis refermé, avait constitué une période insupportable. Une fois en terre, je pouvais maintenant renouer avec l’image de beauté, d’élégance, de mignonnerie, de bienveillance qu’était Urélie au quotidien.

Il m’a fallu des jours pour cesser de pleurer. Des mois pour supporter l’appartement sans sa présence. Aujourd’hui encore, il m’arrive de sursauter car je crois la voir débarquer dans mon champ de vision. J’avais une Survivor et on me l’avait tuée en 4 jours.

Je ne suis pas ce genre de personne, qui après avoir souffert se dit  « plus jamais », j’ai toujours su que ma vie serait toujours remplie d’animaux, et que j’aurai d’autres chats. Nous préparons actuellement l’arrivée de 2 chatons angoras turcs pour Mars, et c’est une joie. C’est ainsi, le cycle de la vie, et de l’amour aussi, qu’on a toujours à partager. Cela ne remplace pas Urélie, ni ne console la douleur vive de sa perte.

Urélie était arrivée dans ma vie à un moment où j’entrais dans un cycle de 10 ans de combat, et elle est sortie quand je venais enfin de trouver le bonheur.

Des mois plus tard, par une expérience que je ne souhaite pas partager ici, il m’a été permis de comprendre que le soucis avait été viral. Urélie avait attrapé quelque chose chez le vétérinaire. Et cela l’a tuée, en un éclair. On m’a déconseillé d’aller en justice car cela aurait traîné des années, et coûté cher (ce qui ne me dérange pas vu l’injustice), mais surtout qu’il n’y avait pas grand chose à prouver. Je peux simplement témoigner.

 

angora turc tombe chat

Mise à jour de 2017, 2 ans plus tard :

je reviens 2,5 ans plus tard pour partager mes découvertes. Une personne ayant lu cet article m’a parlé du typhus et il semblerait que ce soit ce que Urélie a attrapé. Non vaccinée, elle l’aurait attrapé chez le vétérinaire. Bien qu’elle n’était pas vacciné, attraper le typhus chez un vétérinaire signifie que des règles de stérilisation des mains ou instruments n’aient pas été respectées chez ce véto. Et je vais le signaler.

En 2016, nous avons accueillis 2 chatons angora turc.  A leur 1 an, le cauchemar a recommencé, sans raison. Ils ont aussi attrapé le typhus, et ont été diagnostiqués très rapidement par une équipe de vétérinaires super compétents (Merci Dr Caron et Thomas, de la clinique vétérinaire Pasteur Paris 15ème)  été sauvés de façon incroyable. Le typhus des chats aurait muté et serait de retour en France. Vaccinez vos chats. Peu y survivent. J’écrirai un article à ce propos prochainement

 

Ce que j’ai appris et que je souhaite partager

 

  • N’allez pas chez un vétérinaire parce qu’il est près de chez vous, même pour une seule fois parce que ça vous arrange, faites plutôt confiance au bouche-à-oreille.
  • Prenez la prescription du vétérinaire, mais renseignez-vous ensuite sur ce médicament, auprès d’éleveurs ou d’amis
  • Prenez toujours un second avis
  • Méfiez-vous des vétérinaires qui pensent tout savoir au premier coup d’oeil parce qu’ils sont déjà vu ça des tas de fois
  • Vous pensez bien faire en « écoutant le docteur », cependant, sachez que votre intuition est ce qu’il y de plus fiable, que cela concerne votre animal ou vous-même
  • Mieux vaut un animal qui part en paix chez lui un peu trop tôt, qu’un animal qui meurt seul en clinique pour quelques jours de plus
  • Vous avez peur de la mort, de la perte, l’animal non
  • L’animal sait quand il va mourir, et il est apaisé. Acceptez-le.
  • Lorsqu’un animal va mal, est mourant, ou très malade, on pense que la clinique est ce que l’on doit faire pour lui donner toutes les chances de guérir, mais j’ai appris par la suite, qu’au contraire, ils le vivaient comme un abandon et se laissaient aller plus vite. Pour ce genre de choses, souvent, l’animal ne ressort jamais vivant de la clinique. Il souhaite mieux mourir chez lui, en paix (les animaux n’ont pas peur de mourir, c’est nous qui avons peur de les perdre), entouré de ses proches. Ce fait est indéniablement constaté partout. Laissons la clinique aux urgences, blessures etc. Personnellement, j’aurais mille fois mieux préféré laisser Urélie mourir dans la nuit, dans mes bras, sur le canapé où elle était peinarde. Mon intuition savait ce qui allait se passer, mais j’ai voulu tenter le tout pour le tout, j’ai eu tort. A cause de mon manque de sagesse, Urélie est morte seule, au milieu de cages et de pleurs de chiens.
  • Malgré ce genre d’erreur de jugement, ne vous sentez pas coupable, vous avez simplement tenté de faire le mieux possible avec les cartes que vous aviez en main. Rien ne sert de dire « si seulement je ne l’avais juste pas emmené ce jour là ». Des proches vous feront forcément la remarque, zappez-les.
  • Dépassez vos préjugés, votre peur d’être faible, et votre scepticisme et donnez une chance à une personne fabuleuse : Laïla Del Monte, connue et reconnue dans le monde entier, travaillant avec de nombreux vétérinaires. Lisez son livre, il vous ouvrira un univers riche et intéressant sur le monde des animaux et leur façon d’appréhender la mort.

Après cette expérience douloureuse, la lecture de ce livre et ma rencontre avec Laïla Del Monte, nous vivons à présent une relation profonde, entière et fusionnelle avec nos deux angoras turcs, nous connaissons maintenant ‘le chat » dans sa totalité, pas seulement ce qui s’offre à nos yeux, et s’ils devaient disparaître du jour au lendemain, nous n’aurons pas de regret.  Si vous aussi vous avez un animal, je vous recommande vraiment ce livre (je n’accroche pas à toutes les interprétations culturelles présentées dedans, mais ce qui compte c’est le sens profond, qui est à mon sens et suite à mon expérience, totalement juste) :


24,34 eur (liv. gratuite)

Merci de m’avoir lue

 

angora turc tortie

La vie continue !

Life

Mon blog a été sélectionné pour la 1ère Birchbox School

16 janvier 2016

birchbox school

 

La 1ère Birchbox School à Paris !

 

Nous avons été 800 à poser notre candidature, et 50 retenu(e)s pour cette journée inédite de workshop et de rencontres avec des experts.

Le 23 janvier prochain dans le 7ème arrondissement, nous aurons la chance d’échanger avec des personnalités du web qui ont réussi :

Elodie Fagan : Directrice marketing de Pinterest

Sebastien Perron : Directeur des partenariats de YouTube France

Roseline Arbelet : Chargée des relations blogueurs pour le Groupe Pierre Fabre

Audrey Marshmaloo : YouTuber – Vlogger – Instagramer

Mamzelle Sooz : Youtubeuse & Blogueuse. Créatrice de l’eshop Sooz Factory

Lili Barbery-Coulon : Journaliste freelance. Auteure du blog Ma Récréation


experts-birchbox-school

J’attends de cette journée qu’elle soit riche en diversité, et axée sur l’avenir du blog féminin.

En effet, je dois dire que si j’apprécie lire des articles purement féminins sur le blog des autres, le tabassage cosmétique sur la blogosphère de ces dernières années a fini par me rendre nauséeuse et à me sembler plus de l’ordre du mal-être que du plaisir (je n’inclus pas les blogs spécialisés, présentant et critiquant intelligemment des produits, mais de la déferlante du besoin de montrer comment on se maquille et ce qu’on achète). C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai lancé Carnets Blancs, où je parle de tout avec mon point de vue, en prenant soin de ne pas éparpiller le style du blog ; chose difficile.

 J’espère en apprendre plus le 23 janvier prochain !

Je vous raconterai !

Nouvelle-Zélande Virées

Un bout de Nouvelle-Zélande

8 janvier 2016

[vc_row][vc_column][vc_column_text]J’avais disparu depuis un moment, et j’étais bien loin, à l’autre bout du monde (c’est le cas de le dire, 30h de voyage…) , en Nouvelle-Zélande, lieu dont moi et mon homme sommes tombés amoureux. C’est la deuxième fois que nous y allons, et nous commençons à bien connaître.

Cet endroit est remarquable. A l’origine, île peuplée uniquement d’oiseaux, sans aucun mammifère, elle a été colonisée par les maoris et les anglais (et par les animaux voulus ou non qui les accompagnaient), qui vivent tensemble en paix, partageant totalement la culture néo-zélandaise : les deux langues sont langues officielles du pays, les noms des villes sont équitablement soit anglais soit maori. Les néo-zélandais sont un peuple heureux, proches de l’essentiel, ça se sent, et nous, parisiens, ça nous change sacrément.

L’environnement naturel est à tomber par terre, on côtoie dans des zones très serrées aussi bien la mer, que la rainforest, ou la haute montagne enneigée, et les plages de sable fin et d’eaux turquoises. L’urbanisme est bien géré, rien n’est trop grand. Bref un joyau sur lequel je pourrais écrire des pages, tant c’est une claque dans une vie de revenir à cette simplicité parfaite et pourtant moderne. J’ai déjà pas mal voyagé autour de la planète, et cet endroit est…

incroyable, stupéfiant, ressourçant, mystique, beau.


Je me contenterai de vous partager quelques images, et de vous ordonner d’y faire un tour un de ces jours 😉

Vous pouvez faire un tour sur mon Instagram qui a vu le voyage défiler.

En fin d’article, quelques conseils pour votre voyage.[/vc_column_text][vc_column_text]new zealand travel nouvelle zelande middle earth terre du milieu marie kondo bagages

Influence de la méthode Konmari, un temps gagné fou !


emirates video screen movies japanese asian

Les films asiatiques sans sous-titres : ma recette pour dormir en avion


emirates paris dubai

Aucun regret de quitter Paris sous la pluie


emirates fly company champagne economy

Emirates, une des meilleurs compagnies pour les vols très longs, mon 1m80 s’y sent à l’aise. Cheers !


new zealand travel nouvelle zelande middle earth terre du milieu from sky plane abel tasman

Arrivée en Nouvelle-Zélande vue du ciel


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Baie de Wellington


new zealand travel nouvelle zelande middle earth terre du milieu wellington cuba street

Cuba Street, à Wellington, une des rues les plus fréquentées


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Le rayon bières au supermarché, c’est du sérieux, et du frais !


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Typique d’ici, les (très) grandes moules « Green lipped mussels »


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Un havre de paix en pleine ville, le Mont Victoria à Wellington, où ont été tournées des scènes du Seigneur des Anneaux (notamment les hobbits se cachant sous un arbre).


plaines collines nouvelle zelande terre du milieu moutons hobbiton

Collines verdoyantes, paysage le plus répandu en NZ


randonnée abel tasman coast track national park nouvelle zelande terre du milieu moutons hobbiton

Abel Tasman Coast Track, 4 jours de randonnée entre forêt et mer


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Plages d’Abel Tasman, accessibles uniquement en kayak


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Plage noire de Foxton


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Fougère et ses « koru« , symbole de la Nouvelle-Zélande


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Coucher de soleil à Kaikoura Beach


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Camper face à la mer, Kaikoura Beach


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Donald Duck’s family (et ils ont la même voix, je vous assure), Lake Hayes


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Lake Hayes


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Lake Hayes


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Lake Tekapo et sa spectaculaire floraison de lupins, aucune photo ne peut rendre justice (je vous épargne le photoshoppage quasi fluo et le HDR de mauvais goût)


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Petite tente Quechua Quick Hiker III qui en a vu des vertes et des pas mûres, des vents violents et des torrents, et qui tient sacrément bien le coup !


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Fantail Falls et sa rivière pure, sur la Milford Road


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Milford Road, et sa rivière glaciaire Eglington River


new zealand travel nouvelle zelande middle earth terre du milieu milford

Pureté des eaux glaciaires (et glaciales…)


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Coucher de soleil sur le lac Wakatipu à Queenstown


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Respect des arbres et de la nature


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Phoques au bord de la route, oui oui, à Kaikoura Point, lieu connu de colonies


paulette new zealand travel nouvelle zelande middle earth terre du milieu

Paulette.


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Un weka omniprésent avide d’ouvrir nos sacs et de recueillir de la graine


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Sentier de randonnée où tu t’attends à voir Gandalf débarquer


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Kayaking sur Wanaka Lake


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Vue d’Abel Tasman

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Un voyage en NZ vous intéresse?

Quelques conseils :

 

  • Partez 3 semaines minimum : certains trouvent ça encore trop court, vu le décalage horaire de 12h, et les 30h de voyage, mais si vous êtes en forme cela vaut le coup, vous pouvez largement faire le tour des 2 îles en profitant en 3 semaines.
  • Louer un SUV 4×4, même sans le vouloir, il peut arriver qu’on ait à traverser des zones difficiles ou inondées.
  • A l’arrivée à l’aéroport, passez au stand Vodaphone, qui propose aux voyageurs une SIM spéciale, avec des appels et sms en France, et 3Go d’Internet pour 49$. Ainsi pas besoin de GPS, et votre gestion des lieux, restos et couchages est plus facile.
  • Téléchargez l’appli Wiki Camp NZ, ça vous dépannera quand vous ne saurez pas où dormir.
  • Faites-vous prescrire des somnifères friendly types Zolpidem, Stilnox pour vous forcer à dormir dans l’avion sur des tranches de 6h. Sinon c’est ingérable.
  • La NZ n’est pas un endroit pour ne faire que de l’hotêl et glander sur la plage, emmenez un équipement de camping
  • Sachez que les restos ferment plutôt tôt, même dans les grandes villes, et que hors grandes villes, on peut vous refuser dès 20h30/21h.
  • Vos équipements de camping et chaussures doivent être parfaitement nettoyés et sans traces de terre étrangère. La biosécurité à l’aéroport vérifiera. Si ce n’est pas impec, tout sera renettoyé.
  • On trouve un moustique infernal en NZ ; le sandfly, ne le prenez pas à la légère parce que vous résistez aux moustiques de Provence, celui-ci, c’est du lourd, et ces piqûres peuvent s’infecter tellement ça gratte. La capitaine Cook lui-même l’a défini de calamité. Les répulsifs de chez nous ne marcheront pas. J’en ai testé plusieurs là-bas, un seul s’est avéré efficace : la marque Bushman, un truc de pro. Se trouve dans les boutiques de outdoor, dans les Farmlands et Hunting & Fishing. Le sandfly est votre ennemi n°1 dans la région humide de Milford. Il aime les bords de rivières et les buissons. Il se déplace en nuage de dizaines de potes.
  • Partez léger, n’emportez qu’une tenue de ville. La NZ, même dans les grandes villes, n’est pas un endroit où déployer votre collection de sacs Vuitton et de pantalons Maje. Presque tout le monde a son coupe-vent The North Face même sur les tenues Business, car il y a souvent un vent fou. S’il fait chaud, les gens sont très relax, et parfois pieds nus.
  • Les supermarchés que l’on trouve partout sont NewWorld, et Countdown.
  • Un besoin de matériel outdoor? On trouve des magasins Torpedo 7 ou Kathmandu dans les « grandes » villes.
  • Des envies de cocotte? L’équivalent NZ du Printemps : Farmers, enseigne assez répandue.
  • Achetez des aquashoes (pas chères chez Decathlon), vous en aurez besoin si vous faites du canoë, kayak ou le track d’Abel Tasman (traversée de marées).
  • Emmenez un sac de couchage qui descend jusqu’à 0 ou 5°C. Même en été. Selon les zones, les températures peuvent chuter la nuit.
  • Sachez qu’il y a des centaines de kilomètres de route sans réseau ni borne de secours où l’on ne croise personne pendant des heures. Ayez de quoi subsister dans votre coffre en cas de soucis et faites le plein aussi souvent que possible.

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MindFood

J’ai testé : la sonothérapie avec Alice Frémont

19 octobre 2015

[vc_row full_width= » » parallax= » » parallax_image= » »][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Ah les « thérapies » il y en a des tas, des reconnues, des farfelues, des étranges … Et bien en voilà une qui n’est rien de tout ça : la sonothérapie.

Méconnue en France, son principe existe pourtant depuis des lustres sous le nom de musicothérapie.

La Sonothérapie c’est l’influence du son et de la vibration sur le corps humain.

Evident d’ailleurs pour toute personne en amour avec la musique. Mais ce n’est pas seulement ça.

 

« Diapasons et bols tibétains »

 

Le soin est dispensé sur une table de massage, avec des instruments tels que des diapasons et des bols tibétains, qui en plus d’émettre des sons particuliers vers nos oreilles, dispensent des vibrations à travers notre corps.
Ces sons et vibrations ne sont pas choisis au hasard, mais sont là pour nous rééquilibrer. Car ce soin utilise le principe de fréquence de toute chose.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner el_class= » » width= »1/4″][vc_single_image image= »6468″ style= »vc_box_border_circle » border_color= »grey » img_link_large= » » img_link_target= »_self » css_animation= »appear » img_size= »full »][/vc_column_inner][vc_column_inner el_class= » » width= »3/4″][vc_column_text]Alice Fremont, une des rares sonothérapeutes en France, sait d’autant plus de quoi elle parle, car elle pratique la musique depuis l’enfance, jouant de tous les instruments, et pratiquant le chant lyrique.

Chercheuse passionnée par l’influence du son sur la matière, elle a été formée à la Sonothérapie – Toucher par les sons® – au Centre de recherche MedSon.

En plus d’une séance, Alice m’a accordé un entretien pour faire lumière sur cette thérapie de la vibration.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_separator color= »grey » align= »align_center » style= » » border_width= » » el_width= » »][vc_column_text]

Pour prendre RDV  :

www.alicefremont.comlogo-sonotherapie

Alice vous donne RDV au 06.85.98.46.98 à l’espace Sattva
7, rue du Cardinal Mercier – 75009 Paris – www.espacesattva.fr[/vc_column_text][vc_separator color= »grey » align= »align_center »][vc_empty_space height= »42px »][/vc_column][/vc_row][vc_row css= ».vc_custom_1445278960721{background-color: #f9f9f9 !important;} »][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

« S’aligner au monde, entrer en vibration… »

 

L : La première question bien sûr, c’est pourrais-tu me donner ta définition de la sonothérapie, sa nature, sa fonction, son origine….

A : Je pense la sonothérapie comme un massage et une source de relaxation d’abord, puis comme un outil de méditation. C’est un moyen de faire entrer quelqu’un dans état auquel il ne pourrait pas avoir accès seul par exemple, une reconnexion au monde de vibrations qui nous entourent et une approche de l’expérience de conscience de soi.

Son origine est si lointaine qu’il est pratiquement impossible d’en retrouver les premières traces, les écrits remontent à l’antiquité. Mais on peut croiser cette forme de pratique de soin par le son et de sacralisation de la musique dans les incantations, les chants, les rythmes de tambours chamaniques, chez les Tibétains par exemple ou les Esséniens, dans l’Egypte antique, la Grèce antique, chez les Amérindiens, les Aborigènes, et du côté de l’occident dans la culture Celte…

La liste est longue, mais j’ai le sentiment que la découverte de la faculté curative de la musique remonte aussi loin que l’homme a pu émettre un son, ou apprécier le chant des oiseaux, la beauté du bruit du vent ou des vagues. C’est une utilisation instinctive du logos, mêlé à une connaissance des possibilités infinies de l’acte « d’intention ».

points

L : Qui a posé les bases pratiques et a encadré ce monde de vibrations dans une thérapie nommée « sonothérapie »?

A :  La musicothérapie est employée et étudiée en France depuis le début du XXe siècle, notamment durant la première guerre mondiale pour soulager les traumatismes, et les diapasons thérapeutiques sont utilisés en médecine depuis le VIe siècle en Italie, puis en France où ils sont apparus en 1840.

Le terme et protocole de «  Sonothérapie », ou Toucher par les sons® et plus généralement la « Sonologie » qui est l’étude de l’influence du son sur la matière, a été créé par Emmanuel Comte, qui a instauré cette discipline en 1980, et forme des sonothérapeutes depuis 1994.

points

L : Où as-tu été formée?

A : Via le Centre de recherche MedSon (basé à Valcourt, Québec) qui forme des sonothérapeutes et régulièrement des stages de formation sont proposés en France et à l’étranger (une carte des sonothérapeutes est disponible sur le « portail de la sonothérapie »)

points

L : Si j’ai bien compris, il s’agit surtout des vibrations issues des sons, plutôt que le son auditif en lui-même? Peux-tu m’expliquer un peu le rapport son-vibration ?

A : Exactement, à la différence de la musicothérapie qui consiste à faire écouter, voire jouer de la musique en art-thérapie, la sonothérapie est une application concrète de vibration sur le corps humain. Par exemple, les diapasons thérapeutiques sont activés puis posés directement, en vibration, sur un point du corps. Les points utilisés sont les mêmes qu’en acupuncture, ou en réflexologie, ils suivent les méridiens reliant les organes les uns aux autres.

Les diapasons thérapeutiques sont accordés chacun à une fréquence particulière, correspondant soit à un organe en particulier, soit à un méridien, ou une partie plus large du corps humain. Ils font entrer le corps en vibration, permettant de palier à un manque, ou de débloquer un flux d’énergie coincé, c’est une sensation à la fois très concrète, et extrêmement subtile!

Rappelons-nous que le corps humain est composé d’environ 60% d’eau (jusqu’à 75% chez les bébés), et que cette eau est extrêmement sensible aux mouvements, aux sons -qui sont des ondes de forme- qui nous entourent, faisant entrer notre corps en vibration en permanence.

La terre elle-même émet une fréquence, autour de 8 hertz (7.8) appelée « résonance de Shumann », du nom du Physicien ayant pressenti son existence dans les années 50, avant que sa théorie ne soit vérifiée dans les années 60.

Nicolas Tesla avait émis le même genre de théorie un peu plus tôt. Cette fréquence est en train d’augmenter avec le temps.

La fourchette audible à l’oreille humaine est comprise généralement de 30 à 18 000 Hertz, (20 à 20 000 Hz chez certaines personnes), ce qui rend le « son de la terre » inaudible, mais grâce à un système de conversion simple on peut reproduire cette vibration à plusieurs octaves supérieures, jusqu’à entrer dans le spectre sonore audible, et dont la vibration peut se ressentir physiquement.

Il est intéressant de constater que les sons émis par les cétacés sont compris entre 10 Hz à 150 Khz environ!

En appliquant un diapason accordé à une des harmoniques de la fréquence de la terre, il va sans dire que la connexion à la source est immédiate, et régénératrice. D’autres diapasons sont accordés aux harmoniques de la fréquence des planètes du système solaire (déterminée grâce à des moyens plus techniques et compliqués que ceux de la terre, je passe les détails)

Ce sont autant de moyens de s’aligner au monde, d’entrer en vibration, en communication direct avec ces énergies puissantes qui nous dépassent, à « dose homéopathique »!

points

L : Du coup cette thérapie souffre-t-elle d’être qualifiée de « new age »? Comment se situe-t-elle aujourd’hui dans la thérapie alternative? Est-elle autant admise par le grand public ou le corps médical que l’ostéopathie, ou l’hypnose, encore mal connues et jugées ?

A : Je pense qu’avec le temps et une pratique plus répandue, la sonothérapie pourra être plus connue du grand public. Elle fait partie des médecines alternatives, ou « médecines douces » au même titre que la naturopathie ou la sophrologie. L’acupuncture et l’homéopathie sont reconnues depuis très peu de temps par l’académie de médecine, j’espère qu’il en sera de même pour la sonothérapie dans le futur !

points

L : Tu es chanteuse lyrique et il t’arrive de chanter pendant la séance, pourquoi?

A : La sonothérapie intègre le chant harmonique ou chant diphonique, qui est un chant venu de haute-Asie, des plateaux de Mongolie, du Tibet, et on peut retrouver des variantes un peu partout dans le monde, notamment chez les femmes Xhosas d’Afrique du sud!

C’est un chant qui se compose d’une note fondamentale, sur laquelle on fait d’infimes variations de positionnement de la bouche, qui font ressortir et résonner les harmoniques contenues dans cette note. Par exemple, prenons un Do 1 de la gamme communément utilisée: on entendra la note do très distinctement, puis, comme un sifflement par-dessus, les notes Do 2, Sol 2, Mi 3, Sol 3, Si b 3.

Ce chant fait partie intégrante du soin, il est aussi bénéfique pour celui qui le reçoit que celui qui l’émet!

En tant que chanteuse lyrique, ma démarche n’est pas d’apporter du chant lyrique dans les séances de sonothérapie, qui ne sont pas du tout propres à ce contexte, (on ne m’entendra pas chanter Carmen entre deux « ôm » … ) mais d’appliquer, dans mon travail de chanteuse, la même présence que celle utilisée pendant une séance. C’est en habitant chaque son, chaque intention théâtrale avec la même conscience, que d’une certaine manière j’essaie de toucher, dans mon chant, un public de la même façon dont je donne un soin à une personne en particulier.

points

L : En effet, le corps d’un chanteur lyrique vibre beaucoup, du coup c’est une discipline plutôt familière pour toi, est-ce de là que t’es venu l’envie d’apprendre la sonothérapie?

A : Pas exactement, car j’étais musicienne avant d’être chanteuse, et la musique est le fil conducteur de toute ma vie. C’est ce tronc commun qui m’a amenée à choisir le chant lyrique, et la sonothérapie, de manière distincte et liée à la fois.

Toutes mes recherches partent de la musique pour aller vers des domaines très différents, mais j’essaie toujours de les relier les uns aux autres, pour ne pas me disperser et garder une forme d’unicité.

points

L : Comment nommerais-tu ce lien, qui unit tout ça, hormis « la musique », quelque chose de lié au bien-être, au divin?

A : Je pourrais parler d’harmonie, de résonance, d’architecture sonore, mais le mot qui construit tout cela est « musique », et c’est la manière de l’exprimer la plus simple, car c’est la définition même de l’inspiration ordonnée.

La musique n’est pas divine, elle est « composée » par l’homme, elle est à la fois pensée, sentie et intuitive.

points

L : La musique dans ses hauteurs et ses vibrations est ce qui nous rapproche le plus du divin sur Terre, c’est d’ailleurs la raison de son existence à la base…

A : En effet !

points

L : Pour finir, j’aimerais te demander, de façon plus pratique, ce que la sonothérapie peut apporter à une personne, les maux qu’elle peut soulager ; s’il faut en faire régulièrement ou ponctuellement…

Et si tout le monde peut en sentir les bénéfices, où s’il faut des prédispositions (être bien conscient des énergies de son corps etc…)

A : De la relaxation avant tout, donc accessible et bénéfique à tout le monde, puis selon le cas une séance suffira, ou plusieurs pour un suivi plus personnel et un travail plus profond.

La sonothérapie sert à l’apaisement de la souffrance en général, de douleurs chroniques, les troubles du sommeil, la nervosité, les tensions musculaires, sciatiques, migraines, les troubles de l’attention et de la concentration, toutes sortes de petits maux du quotidiens.

Mais elle peut être également un support à la méditation, faire entrer dans des états de conscience modifiée, tout dépend de la demande et des dispositions ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_empty_space height= »20px »][vc_row_inner][vc_column_inner el_class= » » width= »1/2″][vc_column_text]

diapasons therapeutique sonotherapie
Un diapason = une fréquence, pour chaque zone du corps

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diapasons 2 therapeuthique sonotherapie
Diapasons thérapeuthiques

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_empty_space height= »20px »][vc_separator color= »grey » align= »align_center » style= » » border_width= » » el_width= » »][vc_empty_space height= »10px »][/vc_column][/vc_row][vc_row css= ».vc_custom_1445278767392{background-color: #fcf4ef !important;} »][vc_column width= »1/1″][vc_empty_space height= »10px »][vc_column_text]

Et ma séance dans tout ça ?

C’est avec plaisir et curiosité que je me suis remise aux mains d’Alice, pour cette séance de sonothérapie.

La méditation et le pranayama faisant partie de mon mode de vie, j’ai déjà une grande conscience des énergies de mon corps et de ce qui cloche.

D’ailleurs au moment de la séance : maux de dos, et troubles du sommeil. Je suis dans une période de déséquilibre physique, l’appétit est déréglé, j’ai du mal à « prendre ma place ». Bref, ces périodes où on aimerait hiberner 2 semaines sous la couette.


La séance se déroule en deux parties, allongée sur le dos, puis sur le ventre. Je laisse toutes les parties de mon corps se détendre et prends conscience de leur pesanteur, comme tout départ en méditation.

Je ferme les yeux, je laisse Alice faire. Flûte, vibrations des diapasons, voix, l’univers sonore devient un environnement de détente ultime, on écoute au début, puis on entend.  Les diapasons vibrants sont appliqués par paire selon des axes bien définis. On sent au plus profond de soi leurs vibrations épaisses et oui : on a l’impression d’un rééquilibrage, comme de la remise à 0 d’une partie du corps sous tension, c’est indéniable. Ce serait une zone de « nano-massage » au coeur même des organes. Quoi d’autre qu’une vibration le peut?

Les diapasons atteignent mon ventre et mon plexus et là je décroche.  D’autres diapasons émettent leur son près de mes oreilles, je ne sens plus le support sur lequel je suis allongée, je ne sais plus où je suis ni à quelle époque, j’ai l’impression d’être dans le ventre de ma mère, c’est incroyable : aucun son si ce n’est ceux des diapasons, aucune sensation à part les vibrations qui me traversent : une réelle expérience de conscience modifiée.

Après cela, Alice appliquera les diapasons sur mon dos et cela va soulager la tension de ma nuque et des épaules.

Trop vite, la séance est terminée, elle aura pourtant duré 1 heure entière !

Les jours qui ont suivi, comme après une séance d’ostéopathie musclée du plexus solaire,  je me suis sentie à fleur-de-peau, prête à pleurer pour rien. Bon signe. Les choses se remettent en ordre. Effectivement, j’ai retrouvé mon équilibre 1 à 2 semaines après. Je ne dis pas qu’il s’agit d’une intervention miracle de la sonothérapie, mais elle a joué un rôle indéniable dans mon retour au bien-être et à ma sensation d’être en phase (vibratoire donc) avec mon environnement et mes objectifs.

Je ne suis pas sûre que cela puisse avoir autant d’effet sur les personnes qui se laissent vivre sans être à l’écoute de leur corps profond, mais cela peut leur apporter une ouverture vers ce chemin, et un soulagement, j’en suis sûre.

Mon verdict : une expérience à faire absolument dans ce monde agressif. Je reviendrai.

 

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Pour prendre RDV  :

www.alicefremont.com

Alice vous donne RDV au 06.85.98.46.98 à l’espace Sattva
7, rue du Cardinal Mercier – 75009 Paris – www.espacesattva.fr[/vc_column_text][vc_separator color= »grey » align= »align_center » style= » » border_width= » » el_width= » »][vc_column_text]

J’ai reconnu sur cette vidéo, des sons, des vibrations, des notes qu’Alice produisait avec sa voix.

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Work

« Kbis info-services » : l’arnaque à l’entrepreneur dans toute sa splendeur

14 octobre 2015

Lorsque l’on crée son entreprise, on reçoit une immatriculation Kbis, accompagnée d’un courrier qui précise que nous recevrons des courriers qui sont commerciaux mais en aucun cas obligatoires.

C’est à bien retenir, car effectivement, une fois immatriculée, les coordonnées de votre nouvelle entreprise sont rendues publiques et vous allez recevoir toutes sortes de courriers, des plus basiques (Office dépôt, carte Metro etc…) aux plus vicieux ( « vous êtes dans l’obligation de souscrire à telle assurance » ce qui n’est pas forcément vrai).

Je vais me pencher sur le pompom de l’arnaque, qui en fait bondir plus d’un… Une SARL à la limité de la légalité, et qui s’est fait un CA jusqu’à 443 000 €

Un courrier d’arnaque au Kbis

Propriétaire d’un beau site sur le web, on croirait presque à une entreprise normale.

Voici le courrier que les entrepreneurs reçoivent de la part de la société « Kbis info-services. »

Cliquer pour agrandir

 

Présenté comme un courrier « officiel » , le courrier récapitule les infos de votre société et vous indique un montant à payer : 298,49 € , et ce, sous 8 jours, sinon…. « sans réponse de votre part, vous serez automatiquement radiés de nos fichiers ».

Comment font-ils ? C’est simple, lorsque vous créer votre entreprise, toutes les infos publiques (votre nom, adresse de l’entreprise) sont publiées officiellement et légalement. Lorsque vous êtes auto-entrepreneurs, ce sont souvent vos infos personnelles. A la publication, c’est la foire aux opportunistes qui vont utiliser ces données pour des businesses légaux mais très peu appréciés (exemple : societe.com ) mais aussi la foire aux arnaques à l’entrepreneur.

Une société honnête se serait présentée et aurait présenté ses services clairement. Ici, on cherche sans aucun doute à brouiller les pistes.

Quand on se lance dans l’entreprenariat, tâche administrative complexe, cela suppose que l’on soit assez alerte et informé pour ne pas se faire avoir par des petites lignes. Cependant, ce n’est pas forcément le cas des auto-entrepreneurs, par exemple, qui sont des personnes qui se lancent, avec simplicité dans ce qui est souvent leur première expérience. Cibles faciles… dans ce monde de paperasse complexe où l’on est souvent mal informé et où des frais pleuvent d’un peu partout et certains par surprises !

À lire en tout petit et tout pâle sur le coupon à renvoyer : « Offre commerciale, facultative et nullement obligatoire ».

Derrière, dans les CGV: on découvre que la société, dont l’adresse sur le coupon est à Montpellier, est en fait une société tunisienne.

Il est précisé que vous payez pour apparaître exclusivement dans l’annuaire pro de www.kbisinfoservices.fr. Le site n’existe plus à ce jour, peut-être grâce à cet article et aux nombreuses dénonciations, mais il a dû se déplacer sur une autre adresse). Il s’agira toujours d’un site mal référencé dont personne n’a rien à faire, puisque de toute façon vous êtes déjà enregistré gratuitement et d’office sur www.infogreffe.fr (le seul et vrai registre) et d’autres registres type societe.com (registres opportunistes discutables et opiniâtres…) , etc…

La société se protège salement de ceux d’entre vous, qui après avoir envoyé un chèque, se sont rendus compte de l’arnaque, et font opposition :
« Toutes oppositions bancaires abusives pour raison de vol, perte, utilisation frauduleuse etc, entraînera systématiquement une pénalité forfaitaire d’un montant de 2000 euros »

« en cas d’opposition abusive, le souscripteur reconnaît qu’il risque d’être condamné pour escroquerie à 5 ans maximum d’emprisonnement, et/ou à une amende de 375 000 € »
« Toute annulation de l’enregistrement ne peut être prise en considération ».
« Tout litige (…) sera porté exclusivement devant le tribunal de Mahadia, Tunisie ».

Autant dire qu’un groupe de filous juristes se sont mis autour d’une table dont le sujet était « alors, comment se faire des thunes, rapidement, et sans aucun recours pour le payeur ». Quel beau destin… Evidemment, ces CGV seraient aisément reconnues comme « abusives » en tribunal français, mais la méthode utilisée la rend difficilement atteignable.

Aucun recours n’est franchement possible de façon individuelle car :

1) Vous n’avez pas été forcés de signer

2) Les conditions générales de vente sont présentes sur le document (ils savent très bien ce qu’ils font)

3) La société est enregistrée à l’étranger, l’adresse de Montpellier n’étant qu’une adresse miroir.

Tout ceci mène à une vérité souvent négligée : il faut LIRE les conditions de vente de toute transaction avant de signer, quand vous signez, cela induit légalement que vous les acceptez. Dur dur de revenir en arrière, même s’il est possible de faire reconnaître la volonté de la société de vous induire en erreur.

Vous remarquerez que peu d’entreprises 100% françaises osent se lancer dans ce genre d’arnaque, car en justice française, ce genre d’abus de présentation et de langage (= »publicité trompeuse ») est facilement reconnu comme une arnaque.

En Tunisie, les mecs sont peinards pour remplir leur compte en banque. Car personne ne va les poursuivre en tribunal tunisien pour 300 euros de perdus. Et chez eux, 300 euros est un joli pactole. Sur son site, Kbis info-services affichait fièrement la liste de ses arnaqués clients. Triste non?

– SARL en Tunisie qui ne s’occupe exclusivement que des entreprises françaises (ben voyons)
– fait payer un service gratuit ailleurs, totalement inutile
– envoie des courriers copiant l’apparence des courriers officiels pour tromper l’entrepreneur non-averti
– engrange l’argent via une adresse française
– le tout appuyé par un service juridique dédié

BREF, plus malhonnête, tu meurs.

 

AU PIRE, que faire?

– vous pouvez vérifier si le courrier est connu est enregistré comme arnaque sur le site officiel infogreffe.fr/arnaques ou sur ce blog d’un entrepreneur recensant les arnaques.

– une femme dit avoir porté plainte au commissariat et s’être fait rembourser par sa banque, c’est possible, à tenter.
– porter plainte au commissariat et faire opposition malgré les menaces des CGV, car s’ils veulent vous poursuivre comme ils le disent, bon courage en France pour faire valoir leurs immondices (sachez qu’en action en justice, c’est le plaignant qui se déplace).
– un acte qui vous coûtera peu et qui peut peser quand réalisé en grand nombre, un courrier à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes )

Envoyer un courrier à la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de l’Hérault à Montpellier (= délégation départementale de la DGCCRF)  :

DDPP de l’Hérault

Rue Serge Lifar
ZAC ALCO
CS 87377
34000 MONTPELLIER CEDEX

à envoyer idéalement en recommandé, avec la copie de la pub

Réagir : Télécharger les modèles de lettre

Vous avez payé? Téléchargez le modèle de lettre

Vous n’avez pas payé mais vous souhaitez dénoncer cette société : Téléchargez le modèle de lettre

Lien important : Le répertoire des arnaques

Mis en place par le blog d’ Infogreffe : myInfogreffe.fr

Vérifiez systématiquement cette page, lorsque vous recevez un courrier suspect.


PETITE HISTOIRE de l’arnaque Prolex

Ce genre d’arnaque semble avoir être également menée de la France via une SAS nommée Prolex (cf article Charente Libre), dont le siège social est à Paris, rue de la Paix, d’après leurs feuillets envoyés aux nouveaux entrepreneurs. Sur Societe.com, cette SAS immatriculée 533511770 est rue Volney, à Paris. Dirigée par M. Bulent OZYURUK, qui n’a pas l’air net, si l’on fait une recherche Google sur ses sociétés.

« Le Tribunal de Grande Instance a, par ordonnance rendue le 18 octobre 2013 : Ordonné à la société PROLEX, de cesser de diffuser et d’utiliser les supports publicitaires trompeurs annexés à l’acte introductif d’instance ainsi que des supports modifiés en cours d’instance et, ce sous peine d’astreinte de 10 000,00 euros par infraction constatée. »

À l’heure où je vous écris, celle-ci est en cours de liquidation.
Sur l’année 2010 elle réalise un chiffre d’affaires de 443 000,00 €

Même si les tribunaux ont enfin condamné cette société au mois d’octobre de 2013, ces escrocs continuent à envoyer des lettres, en recréant de nouvelles sociétés.

En tapant les noms des protagonistes dans Google, vous voyez qu’ils ont encore quelques activités légales en France…

À vrai dire, en tapant leurs noms dans Google et vous allez voir défiler un listing impressionnant d’activités toujours dans le secteur « Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion ».

 

À la suite de cet article, on me menace de poursuites judiciaires…

J’ai reçu deux courriers peu clairs, avec des adresse @gmail.com  :

Le 27/10/2015

De : Bauer <societeprolex@gmail.com>
Sujet : https://carnets-blancs.net/fr/2015/10/14/kbis-info-services-larnaque-a-lentrepreneur-dans-toute-sa-splendeur/

Corps du message :

De : Bauer <societeprolex@gmail.com>   Entreprise : Prolex
Votre article intitulé Pour la Petite Histoire est erroné. La société Prolex est toujours en activité et a son siège social à Paris. Le modèle de courrier à adresser à la DDPP et que vous mettez en ligne est également faux et porte gravement atteinte à notre image.
Vous créez une confusion avec la société tunisienne Kbis infos services qui était anciennement immatriculée à Montpellier et dénommée Creansud.
Nous avons mis en demeure cette société de cesser son parasitisme et avons déposer une plainte devant le procureur de la République.

 

Puis un autre, le 08/11/2015

 

De : David COHEN <Kbisinfoservices@gmail.com>
Sujet : Mise en demeure

Corps du message :

De : David COHEN <Kbisinfoservices@gmail.com>   Entreprise : KBIS INFO SERVICES
Nous prenons note de vos propos et transmettons à notre cabinet conseil, qui se fera un plaisir de vous poursuivre devant les tribunaux pour vos propos diffamatoires.

Je vous saurais gré de procéder, sous 24 heures à compter de la réception de la présente, à la suppression de cet article, de modifier votre modèle de courrier et de supprimer les liens « ICI » qui dirige l’internaute vers la société Alliance Consulting. A défaut nous mandaterons notre avocat afin de faire cesser vos agissements.

 

Ces noms sont retrouvables sur cette page dédiée aux arnaques à l’entrepreneur : http://harnaqueautoentrepreneur.blogspot.com/2012/05/info-siret-arnaque.html

À la suite de ces menaces venues de personnes qui ne se présentent pas, j’ai modifié mon article en précisant le SIRET de la SAS Prolex dont nous parlons en termes d’arnaque. Cette SAS apparaît partout sur le web comme arnaque, sur infogreffe.fr, et dans des compte-rendus de condamnation judiciaires, dont je ne fais que rapporter les faits. Mon propos n’est en aucun cas diffamatoire et mon équipe juridique a l’habitude de ce genre de menaces, parfois menées à bout, par des gens sans scrupules, qui en plus d’être à la limite de l’abus de confiance, n’hésite pas à dépenser de l’argent en justice en espérant récupérer quelques miettes.

 

En 2019, ces menaces n’ont connues aucune suite.

MindFood

Votre type psychologique selon Carl Jung

24 septembre 2015

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J’apprécie énormément Carl Jung et ses travaux.

Il existe beaucoup de « classification des personnalités » mais je trouve celle-ci extrêmement pertinente. Elle permet d’expliquer notamment les conflits entre personnes, et les passions personnelles, mais aussi les compatibilités !

En comparant mon résultat avec celui de mon homme, nous avons constaté que nous étions identiques sur les deux premiers points (notre nature donc), et complémentaires sur les deux suivants (nos fonctionnements) : ce qui explique sûrement notre entente exceptionnelle, et le fait que nous nous tirons constamment vers le haut l’un l’autre, dans cette complémentarité.

Pour commencer, il faut simplement répondre à 4 questions, en étant honnête, sans ego, et sans regarder les résultats avant. Vous pouvez aussi le faire pour une personne que vous connaissez bien, vous serez étonnés du résultat.

C’est parti !


Notez sur un papier la réponse en gras-souligné choisie :

1) Pour vous ressourcer, avez-vous besoin de : solitude (= introverti) , ou de contacts (=extraverti)  ?

Ne répondez pas en fonction de l’image que vous vous faites de l’extraverti ou de l’introverti, mais en fonction de votre besoin pour vous ressourcer réellement. En psychanalyse, ces termes n’ont pas le même sens que dans le langage courant.

2) La manière dont vous percevez l’information : la sensation (= avoir besoin que les choses apparaissent clairement pour les assimiler et les comprendre) , l’intuition (= être capable de comprendre via une force invisible, même si une partie des choses n’est pas expliquée)

3) La manière dont vous jugez l’information : par la pensée (= pensée type : « on ne peut pas s’en sortir sans raison » ), par le sentiment (= pensée type : « on ne peut pas s’en sortir sans amour »)

4) Êtes-vous ordonné, ou désordonné (cela concerne la capacité d’organisation au quotidien, au boulot, dans sa vie, mais aussi la capacité à respecter les lois)


Vous obtenez une suite de 4 mots. Trouvez votre ligne dans le tableau suivant et découvrez votre type et sa répartition dans la population.

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

V

typologie jungienne type personnalites jung

Le qualificatif obtenu en dit déjà beaucoup.

Mais pour lire le détail, voici les pages wiki de chaque type :

 Protecteur – Nourricier – Administrateur – Conciliateur – Organisateur – Boute-en train – Communicateur – Praticien – Zélateur – Pragmatique – Concepteur – Innovateur – Animateur – Perfectionniste – Meneur – Visionnaire


Les types psychologiques de Jung doivent être vus comme des outils permettant de diagnostiquer les différences de fonctionnement psychologique entre les individus. Au lieu de reprocher à une personne son mode de raisonnement, on peut comprendre que cette personne est d’un type différent et donc aborde le monde selon d’autres priorités que les siennes. Les différences de types psychologiques peuvent être utilisées comme un outil pour comprendre les différences de fonctionnement des autres. Ces types sont applicables, selon Jung, à toutes les cultures.

Que nous le voulions ou non, nos attitudes correspondent à une multitude de schéma de cause à effet, dont cette typologie est la plus résumée et basique. Cet outil simple  permet de cerner rapidement et efficacement la personne qu’on a en face de soi : vraiment utile en cas collaboration ou de conflit. cette technique est très utilisée dans les bases des coachings les plus divers. Il s’agit surtout, pour moi en tout cas, de faciliter mon empathie pour autrui et ainsi élargir ma possibilité d’interagir efficacement avec une personne.


Pour aller plus loin :[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner el_class= » » width= »1/4″][vc_raw_html]

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MindFood

Découverte d’un nouvel ancêtre : l’Homo Naledi

10 septembre 2015

Homo Naledi photo2

C’est aujourd’hui que l’équipe de Lee Rogers Berger annonce la découverte d’une espèce humaine disparue !

Il ne s’agit pas d’un énième squelette exceptionnel mais bel et bien d’une nouvelle espèce.

L’Homo Naledi se rapprocherait autant du genre Homo et que du genre Australopithèque : c’est en cela que la découverte s’avère majeure. En effet, elle souligne la complexité de l’évolution humaine. On sait si peu de choses !

 

Naledi signifie étoile, en sesotho du nom du lieu de découverte : les grottes de Rising Star, à 500 km de Johannesburg en Afrique du Sud.. 

Homo Naledi photoHomo Naledi mesurait 1,50m en moyenne, et pesait 45 kg. Ses mains laissent penser qu’il pouvait manier des outils. Ses doigts étaient extrêmement incurvés, tandis qu’« il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d’un homme moderne. Ses pieds et ses longues jambes laissent penser qu’il était fait pour marcher longtemps. ». Son cerveau était de la taille d’une orange.

Comme toute nouvelle découverte, elle est immédiatement remise en cause par quelques uns, qui pensent qu’il peut s’agir d’une forme primitive d’Homo Erectus.

Pourquoi dans cette grotte? Accident, attaque carnivore? Vu le nombre d’individus trouvés, quinze, il semblerait que l’Homo Naledi inhumait ses morts, ce qui est totalement exceptionnel pour une telle ancienneté.

 

Pourquoi c’est important :

Cette découverte pourrait permettre d’en savoir davantage sur la transition, il y a environ 2 millions d’années, entre l’australopithèque primitif et le primate du genre Homo, notre ancêtre direct.

On a tendance à l’oublier, mais étudier d’où l’on vient, nous permet de mieux comprendre nos attitudes d’aujourd’hui, à l’échelle mondiale comme à l’échelle de notre maison. 😉

J’ai passé un an à étudier la préhistoire à la Sorbonne, et cela a vraiment chamboulé ma vision de l’homme, de ses actes, de sa recherche éternelle d’un père, de ses réactions, de ses failles…

 

Pour en savoir plus:
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/09/les-homo…..

 

Homo Naledi real photo

Work

iStatut.com : la chute dans l’escroquerie

7 septembre 2015

/// Un site nommé editionsjuridiquespratiques.com, utilisant un lien vers mon article, se sert de l’affaire iStatut pour dire que « Ce triste bilan accrédite le fait qu’il faut éviter les produits offerts gratuitement, rien n’est en réalité gratuit, la preuve », reprenant les faux faits avancés par M. Rezqui, le dirigeant, clamant l’arnaque à la CB…  Le fait est que iStatut était un site fabuleux, avec un superbe service de statuts très bien faits et gratuits, et que du jour au lendemain, M. Rezgui a disparu avec la trésorerie, accusant ses collègues de vol envers les clients, ce qui est faux. Aucune CB n’a été détournée, et les dires de M. Rezgui sont simplement une façon de brouiller les lecteurs. En effet, les seuls clients volés, sont ceux qui ont payé pour des services sur iStatut, dont ils n’ont jamais vu la couleur suite à la fuite de M. Rezgui. ///


 

Dernières nouvelles :

M. Akim REZGUI, dirigeant de i-statut, accuse toute son équipe d’escroquerie envers lui, et diffuse sur la page Facebook de i-statut des messages de plus en plus grotesques, accusant la Terre entière d’être contre lui (et même un complot de franc maçonnerie…) , dans une attitude indigne de dirigeant. Or, le fait est que M. REZGUI parle beaucoup sur les pages de ses réseaux mais à tout simplement disparu, et ne répond plus au téléphone. Se rendra-t-il seulement aux convocations qui lui pendent au bout du nez?  Plus le temps passe, plus l’enquête avance, plus il semble que la chute d’i-Statut soit liée à une manipulation de son unique dirigeant, volant la trésorerie et se planquant à l’étranger.

Article paru dans le journal Sud-Ouest : cliquez ici

TÉMOIGNAGE d’un(e) ancien(ne) employé(e) :

« M. Rezgui a clôturé tous les contrats à durée déterminés. Je suis toujours en relation avec l’équipe bien sûr mais plus avec M. Rezgui car celui ci a disparu dans la nature depuis juillet en laissant femme et enfant, en emportant tout et surtout en reprenant la main sur tous les RS et site (contrairement à ce qu’il avance). Plusieurs plaintes sont en cours contre lui. Personne ne sait exactement où il est. Comme il n’a pas payé les factures les salariés se sont trouvés dans l’impossibilité de répondre au chat, ou au téléphone (qui ont été coupé durant août) ou encore poster les courriers… Les contenus sur les réseaux étaient assurés par une alternante par le biais de socially map. Comme il n’a pas aimé qu’elle réponde aux clients désabusés, il lui a interdit de « toucher aux réseaux » et s’en est occupé (3 sept. il me semble était le dernier post de la chargé de com. digitale)… Alors, les salariés sont en train de voir si ils peuvent mettre en place une action avec la CCI pour pouvoir au moins répondre aux clients (conseils, renvoi des dossiers, etc…). Cela ne remplace pas le fait qu’il est nécessaire de faire une action : il faudrait d’ailleurs que toutes ces personnes, soit par le biais de l’action de groupe, soit individuellement, se déclarent au tribunal de commerce! Tout le staff est désolé de cette situation. Les arrêts maladies qui ont été prononcés sont suite à une décision de la médecine du travail car nerveusement très difficile pour eux, sans compter qu’aucun d’eux n’est payé alors que M. Rezgui se permet de dépenser de l’argent pour sponsoriser ses posts diffamatoires! Je vous donnerai les news pour l’action en cours car la problématique est que personne n’a accès à des moyens de paiement (sauf M. Rezgui) pour pouvoir au moins renvoyer les dossiers. »


iStatut.com (SAS au capital de 494 118 €, fondé par Akim Rezgui) était un site d’assistance à la création d’entreprise. Très bien fait et très pratique, défini comme « ami des petits entrepreneurs », le site iStatut vous accompagnait dans les démarches, et vous permettait d’imprimer les documents nécessaires en toute simplicité… Vraiment bien fait.

J’ai moi-même utilisé ce site pour l’impression de formalités, et surtout, pour la prise en charge de la publication de d’annonce légale, ce qui m’a coûté 238,80 euros. Cher pour une publication, j’en avais conscience. Mais au vu de tout ce que le site fournissait gratuitement, j’étais reconnaissante.

Du moins, c’est ainsi que cela se passait depuis 2013, année de création de l’entreprise.

photo akim rezgui

Le responsable informatique, et le responsable juridique de la société, entourent Akim Rezgui, le président fondateur d’Istatut.© PHOTO EMILIE DELPEYRAT

 

Que s’est-il passé ?

Mon histoire est la même que beaucoup d’autres utilisateurs. Récemment, après avoir reçu mon attestation de dépôt de capital en banque, il fût temps de publier l’annonce légale qui était en attente sur iStatut. Je me connecte sur mon compte iStatut.com et un message étrange apparaît dans une pop-in :

popin istatut escroquerie

 

Aucune explication.

Je ne savais pas s’ils étaient encore en vacances (ça me semblait un peu gros…), s’il y avait un soucis avec mon compte (je ne m’étais pas connectée depuis 1 mois) ou s’ils avaient un problème technique.

J’ai tenté de joindre mon « conseiller », le service client, par mail, par téléphone, par twitter… aucune réponse.

Pourtant, le reste du site fonctionnait normalement.

ET SURTOUT : leur compte Twitter continuait de poster, et ce jusqu’au 4 septembre 2015 (celui-ci est à présent suspendu).

 

C’est en visitant la page Facebook de l’entreprise que je prends connaissance du binz :

 

istatut vol de site arnaque escroquerie

 

La dernière publication, intitulée « notre dernier communiqué de presse » nous emmène vers un PDF, où Akim Rezgui, parlant au nom de la société, explique qu’un complot fomenté en son absence (il a dû s’absenter régulièrement pour cause de parodontite chronique…)  l’a dépossédé de sa société et qu’une arnaque immense est en place.

 

Voici un copier-coller :

(télécharger le PDF original en cliquant ici)

 

iStatut : « mes actionnaires mettent ma start-up en péril ! »

Bergerac, le 04 septembre 2015 :

Depuis 2011, Akim Rezgui se démène pour faire de sa start-up iStatut une entreprise florissante. Mais le succès rencontré a semble-t-il fait tourner la tête à ses associés : détournement du CA, manipulation, intimidations, malversations, ventes à perte… le dirigeant victime d’arnaques en série en interne sort de son silence.

Les start-ups qui arrivent à faire suffisamment de chiffre pour équilibrer leurs comptes sont rares, mais elles existent, comme l’atteste la pépite iStatut. Cette entreprise lancée en 2011 est spécialisée dans l’aide à la création d’entreprises en ligne. A la fois incubateur et facilitateur administratif, le portail connait depuis sa création une ascension fulgurante. Ce succès, dû en grande partie à l’enthousiasme débordant de son dirigeant fondateur, Akim Rezgui, est toutefois en train de tourner court.

En effet, depuis quelques mois, le dirigeant déchante. Victime d’arnaques en série organisée en interne, il a finalement décidé cet été de porter plainte contre ses associés minoritaires. Que reproche donc Akim Rezgui à ses associés ? « Ils sont machiavéliques. Depuis 18 mois, petit à petit et sans que je ne m’en rende compte, ils ont orchestré mon isolement pour mieux encourager mon départ et la ruine de mon entreprise. »

Comment est-ce possible ? « Atteint d’une parodontite chronique j’ai dû à maintes reprises m’absenter de mon travail pour me soigner durant l’année 2014 et j’ai donné une procuration générale à mon directeur juridique, afin qu’il m’aide à tenir et développer l’entreprise pendant cette période douloureuse. » Cette absence « en toute confiance » a semble-t-il été mise à profit pour prendre la main sur iStatut.com.

Escroquerie au terminal de paiement, une technique redoutable

On pensait avoir tout vu en matière d’escroquerie. Eh bien, non ! L’imagination des malfaiteurs est sans limite. Une nouvelle forme d’arnaque à la carte bancaire a vu le jour. Il s’agit de basculer le terminal de paiement électronique (TPE) en « MODE TEST ». Un webmaster peut ainsi détourner le chiffre d’affaires d’un site web. La technique est imparable et est en train de créer un préjudice sans précédent chez cette start-up, amie des petits entrepreneurs. « Concrètement, c’est comme si la caissière d’un magasin remplaçait de temps à autre la machine de paiement Carte Bleue (TPE) par une autre machine reliée à un autre compte bancaire dissimulé et dont l’entreprise ne connaitrait pas l’existence. »

Une escroquerie ingénieuse en bande organisée

La plainte déposée pour escroquerie en bande organisée détaille la pression au quotidien subit par le dirigeant isolé. « Des centaines de milliers d’Euros ont été détourné des caisses avec ingéniosité. Les comptes de mon entreprise sont désormais dans le rouge, et très curieusement, des prélèvements de TVA faramineux continuent d’être débités laissant croire que l’entreprise serait fortement bénéficiaire en 2014 et 2015. Mais le bilan et les chiffres que l’on me présente indiquent tout le contraire».

Et ce n’est pas tout : Akim Rezgui s’est rendu compte après coup qu’une modification profonde des statuts de son entreprise avait été déposée en son absence. « La liste des actionnaires et la répartition du capital n’y apparaissent plus ! Le tout est relégué dans une annexe facilement remplaçable en cas de décès ou de disparition de l’actionnaire principal. » Et c’est bien évidemment sans compter les pressions au quotidien de ses associés, les mensonges à répétition, les blocages rencontrés pour récupérer la main sur les serveurs et bases de données du site iStatut, et les arrêts maladies subits de cet été de l’ensemble du personnel complice.

« A mon avis, l’objectif de toutes ces manoeuvres frauduleuses est d’amener l’entreprise en faillite pour ensuite la racheter à la barre du Tribunal de Commerce sans bourse déliée et se partager le capital entre complices. »

Un appel à témoignage et demande de soutien auprès de tous les patrons de France

Parano ce dirigeant ? Au vu des éléments tangibles, le doute n’est pas permis. « Ce qui m’arrive en ce moment a, me semble-t-il, valeur d’exemple. Je ne vais bien évidemment pas me laisser faire ! » Le dirigeant reprend peu à peu en main son destin. « L’urgence pour moi dans l’immédiat est de sauver à tout prix mon entreprise ! » Akim Rezgui veut aussi tirer le signal d’alarme pour qu’un maximum de dirigeants de start-ups ne connaissent pas le même sort. « Tous les témoignages sont les bienvenus et les aides ou conseils aussi ! »

Le 2 septembre, iStatut publiait sur sa page Facebook :

istatut arnaque

 

Evidemment, que de scandales et bien peu de sympathie de la part des clients qui ont payé 300 euros parfois plus, pour les services plus poussés.

Akim Rezgui est-il vraiment un patron en détresse ?

Je dois dire que cet étalage sur réseau social me semble bien peu professionnel, on ne lave pas ainsi son linge en public lorsqu’on dirige une société, sans s’excuser auprès de ses clients qui plus est.

Ou est-ce une scène de théâtre préparée et organisée pour nous faire croire à un (notre) argent disparu?

L’histoire décrite par M. Rezgui est si extraordinaire, qu’elle semble aussi bien « forcément inventée » que « forcément vraie ».

De toute façon, ce n’est pas notre soucis, à nous clients, de comprendre. Nous voulons juste être remboursés.

 


 

Alors, que fait-on?

 

Pour ma part, ce n’est pas la première fois que j’ai à faire à ce genre de soucis.

J’ai déjà auparavant vu mon argent « disparaître » dans une jeune start-up (le genre qui coule depuis des mois mais qui continue à engranger l’argent) et qui n’est plus capable de fournir le produit ou de rembourser ses clients.

Et oui, avec une SARL ou un SAS, la responsabilité est limitée à l’investissement que l’entrepreneur a effectué, du coup, quand  l’entreprise fait faillite, une poignée de clients peut parfois être remboursés, mais pour les autres, nada.

Les dettes accumulées par la société sont perdues pour leurs créanciers, et les associés ou actionnaires ne sont pas appelés à payer ces dettes sur leurs biens propres.

Cas particulier : Sauf si le tribunal de commerce considère qu’il y a une faute de gestion suffisamment importante, voire délibérée, pour lui permettre d’établir un lien entre la situation de la société et les décisions de gestion du gérant.

Souvent le mode de pensée suivant s’applique : « pour 300 euros, ça ne vaut pas le coup que j’aille en justice, ça va me coûter plus cher »

C’est exactement sur cette attitude que comptent les plus grands escrocs. En effet 300 euros x 1000 personnes qui pensent ainsi ça rapporte.

Il faut agir en groupe, via une association de consommateurs qui gérera les démarches. Cela peut être gratuit ou à très faible coût.

 

Vous avez été victime d’iStatut?

MAJ : La liquidation de la société iStatut ayant été prononcée, les caisses de la société étant vides et M. Rezgui, dirigeant, ayant disparu, vous ne pouvez qu’engager des poursuites en votre nom, et notifier l’argent que vous doit la société iStatut du Tribunal de Commerce de Bergerac (à privilégier pour toutes vos demandes de renseignements), et au Procureur de la République de Bergerac.

Les chances de revoir votre argent sont quasi inexistantes. C’est malheureusement ce qui arrive quand un dirigeant disparait avec la trésorerie.