C’est aujourd’hui que l’équipe de Lee Rogers Berger annonce la découverte d’une espèce humaine disparue !
Il ne s’agit pas d’un énième squelette exceptionnel mais bel et bien d’une nouvelle espèce.
L’Homo Naledi se rapprocherait autant du genre Homo et que du genre Australopithèque : c’est en cela que la découverte s’avère majeure. En effet, elle souligne la complexité de l’évolution humaine. On sait si peu de choses !
Naledi signifie étoile, en sesotho du nom du lieu de découverte : les grottes de Rising Star, à 500 km de Johannesburg en Afrique du Sud..
Homo Naledi mesurait 1,50m en moyenne, et pesait 45 kg. Ses mains laissent penser qu’il pouvait manier des outils. Ses doigts étaient extrêmement incurvés, tandis qu’« il est pratiquement impossible de distinguer ses pieds de ceux d’un homme moderne. Ses pieds et ses longues jambes laissent penser qu’il était fait pour marcher longtemps. ». Son cerveau était de la taille d’une orange.
Comme toute nouvelle découverte, elle est immédiatement remise en cause par quelques uns, qui pensent qu’il peut s’agir d’une forme primitive d’Homo Erectus.
Pourquoi dans cette grotte? Accident, attaque carnivore? Vu le nombre d’individus trouvés, quinze, il semblerait que l’Homo Naledi inhumait ses morts, ce qui est totalement exceptionnel pour une telle ancienneté.
Pourquoi c’est important :
Cette découverte pourrait permettre d’en savoir davantage sur la transition, il y a environ 2 millions d’années, entre l’australopithèque primitif et le primate du genre Homo, notre ancêtre direct.
On a tendance à l’oublier, mais étudier d’où l’on vient, nous permet de mieux comprendre nos attitudes d’aujourd’hui, à l’échelle mondiale comme à l’échelle de notre maison. 😉
J’ai passé un an à étudier la préhistoire à la Sorbonne, et cela a vraiment chamboulé ma vision de l’homme, de ses actes, de sa recherche éternelle d’un père, de ses réactions, de ses failles…
Pour en savoir plus:
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/09/les-homo…..
Parisienne à Wellington, j’ai décidé en 2017 de changer de vie et de partir vivre en Nouvelle-Zélande avec mon partenaire et mes 2 chats. Ce fut la meilleure décision de ma vie, ce pays m’ayant donné toutes les possibilités, surtout celle de renaître. Je reviens de loin. J’espère avoir le courage d’écrire à ce sujet un peu plus pour témoigner auprès de personnes qui auraient du mal à voir le bout du tunnel. Fortement influencée par la semaine de 4 heures et par ma croyance en un nouveau style de vie équilibrée entre vie perso et travail, j’ai créé et dirige avec succès plusieurs entreprises de ventes en ligne, un studio photo et j’élève mon fils né en 2021, sans crèche, sans famille pour aider si ce n’est mon partenaire. La chose la plus importante que j’ai apprise dans mon aventure : le bonheur n’a rien à voir avec le plaisir ou la facilité 🙂